SOCIETE - La 30e chambre du tribunal correctionnel a rendu ce vendredi matin son délibéré concernant l'ecclésiastique de l'église intégriste parisienne Saint-Nicolas-du-Chardonnet (5e). Ce dernier était poursuivi après des incidents lors d'une manifestation contre le mariage homosexuel le 19 avril dernier.  

Le religieux était jugé pour violences après une manifestation contre le mariage homosexuel le 19 avril 2013 à Paris. 

Aurélie Sarrot avec AFP

Il a été relaxé mais ne compte pas pour autant en rester là. Frère François, religieux de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet située 23 Rue des Bernardins  (5e) comparaissait pour violences à l'issue d'une manifestation contre le mariage pour tous le 19 avril dernier au cours de laquelle il s'en était pris aux forces de l'ordre.


 L'ecclésiastique "libéré" de la justice qui n'a pas suivi les réquisitions du ministère public, qui avait demandé un mois de prison avec sursis, a en effet la ferme intention de poursuivre les policiers qui l'auraient violenté ce jour-là.

Plusieurs plaintes contre la police 
Le conseil de l'ecclésiastique, Me Jérôme Triomphe, a rappelé qu'une première plainte contre X avait été déposée le 22 avril, puis classée sans suite par le parquet. L'avocat a déposé une nouvelle plainte le 7 juin.

"Il est insupportable que le procureur ait pu poursuivre Frère François, alors qu'il n'a pas fait preuve de la moindre diligence pour poursuivre les membres des forces de l'ordre",
a-t-il déclaré, indiquant que le religieux avait notamment été victime d'un coup de pied asséné par un policier ce jour-là.

Il était reproché ce vendredi, à Frère François, de s'être opposé à l'interpellation d'un jeune homme lors d'incidents qui ont suivi la manifestation du 19 avril. Ce soir-là, quatre religieux emmenés par l'abbé Beauvais de l'église parisienne intégriste de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, étaient présents après l'ordre de dispersion de la manifestation.