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samedi 20 septembre 2014

Comment Nicolas Sarkozy a appuyé l'ouverture d'écoles islamistes en France.

20/09/2014

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Photo: Nicolas Sarkozy et l'ancien secrétaire général de l'UOIF, Fouad Alaoui, en 2002


Nicolas Sarkozy reçut le 8 octobre 2002 le secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale, Abdallah Turki, qui vint Place Beauvau pour obtenir un feu vert sur le financement de mosquées en France.

Peu importait apparemment que cette Ligue soit le bras financier et prosélyte de l’Arabie Saoudite, où le wahhabisme d’État est la mouture la plus extrême de l’islam.

La même année, Nicolas Sarkozy reprenait le dossier du Conseil Français du Culte Musulman, et, le 20 juin 2002, lors d’une séance consultative avec les représentants des différentes fédérations de mosquées, il tenta de rassurer : « Je ne laisserai pas l’intégrisme s’asseoir à la table de la République ».
Pourtant c’est exactement ce qu’il fit en y introduisant la filiale française des Frères Musulmans, l’UOIF, le mouvement Tabligh, ainsi que les islamistes turcs du Milli Gorus.
 Ouverture aux islamistes qui lui permit d’affirmer lors d’un discours à l’Académie des sciences morales et politiques en 2005 « L'islam plus épicé a toute sa place à la table de la république »!

Traduction dans les faits, le recteur de l’Académie de Lyon (1993-2007), Alain Morvan, voulant s’opposer à l’ouverture d’un lycée par l’UOIF à Décines, nommé Al-Kindi, eut à subir des pressions ouvertes du cabinet de Nicolas Sarkozy en août 2006.
Convoqué place Beauvau, on lui fit comprendre que désormais, les islamistes correspondaient à la « laïcité ouverte » prêchée par le président.
Alain Morvan voulait alerter l’opinion publique.
 « Al-Kindi [est] une menace pour les lois de la République » et, « [ses] responsables […] à la philosophie communautariste » veulent « cultiver une représentation d’un islam […] intolérant » (Le Progrès, 5 mars 2007.)

Le recteur Alain Morvan fut révoqué lors d'un conseil des ministres en mars 2007, consécutivement à ses prises de positions anti-islamistes.


Un reporter d’Europe 1 couvrant la première rentrée scolaire au collège Al-Kindi rapporta : « Beaucoup de ces élèves sont voilées, c’est le cas de Manel 12 ans », tandis que dans une autre école de l’UOIF à Lille, une journaliste de Marianne rapporta (janvier 2004) les considérations d’un élève apparemment envoyé de force par ses parents: « Ici, on ne nous parle que du coran et de l'islam à longueur de journée, c'est vrai que je suis musulman mais pas au point de devenir Imam ».

La journaliste, Ait Aoudia Djaffer, dénonçait dans son article l'état d'esprit de la direction ne cachant pas vouloir faire régner la charia !

Le 22 mars 2014 était officiellement lancée, sous l’égide de l’UOIF, la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEM) regroupant neufs établissements privés, dont trois sont déjà sous contrat avec l'état !

 Parmi les écoles reconnues par l'état, le lycée Al-Kindi créé sous la pression directe de Nicolas Sarkozy, contre l'avis du sage Recteur évincé...

Observatoire de l'islamisation, septembre 2014.

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