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dimanche 28 septembre 2014

Pas de nation sans protection !


porte-serrure

 
Le 26 septembre 2014
   
Pourquoi donc le fait de vouloir protéger nos entreprises, nos emplois, notre économie représente-t-il un tel problème ?

Jeudi dernier, sur la chaîne Public Sénat, j’ai eu l’occasion de débattre avec Juliette Méadel, porte-parole du PS et ancienne directrice générale du think tank Terra Nova.
Elle est la parfaite représentante de la gauche actuelle, cette gauche du laisser-faire et du laisser-passer, cette gauche libérale-libertaire qui ne se soucie plus du peuple, qui a désormais décidé de se tourner vers les minorités et les communautés revendicatives, voire agressives.
 Une gauche qui n’est donc plus socialiste que dans le vocabulaire, et que l’on pourrait quasiment renommer « sociétaliste », ne se situant plus à gauche qu’au nom de postures prétendument morales et de l’anti-racisme.
 Un anti-racisme sélectif, évidemment, puisque le racisme anti-blanc et anti-français – qui est sans doute celui qui est aujourd’hui le plus répandu dans notre pays – est considéré par ces gens-là au mieux comme anecdotique, au pire comme fantasmatique…
Lors de cette émission, un vif échange m’a opposé à Mme Méadel à propos du protectionnisme économique (voir la video ci-dessous).
Se figeant dans une posture caricaturale, elle a déclaré à plusieurs reprises que, si le protectionnisme était appliqué en France, on ne pourrait plus acheter de téléphone…
 Téléphone auquel Juliette Méadel tient énormément, puisque les salaires de misère, l’inexistence des libertés syndicales ou encore le travail des enfants dans certains pays ne semblent pas la déranger.
Chacun d’entre nous a une porte d’entrée à son domicile, même Mme Méadel.
 Cette porte, fondement de ce qui sépare « chez nous » et « dehors », est en quelque sorte notre frontière domestique.
 Elle n’est pas là pour interdire à quiconque d’entrer, mais pour nous permettre de choisir qui nous voulons laisser pénétrer dans notre maison.
 Le protectionnisme participe de la même logique : pouvoir décider.
Pouvoir décider des produits qui entrent, pouvoir décider des taxes que l’on applique – selon les pays et nos relations, selon la distance parcourue (et donc l’impact écologique), selon le respect des normes environnementales et sociales, etc.

 Pourquoi donc le fait de vouloir protéger nos entreprises, nos emplois, notre économie représente un tel problème aux yeux de Mme Méadel ?
 Pourtant, de la même façon que tout foyer a une porte, toutes les nations du monde se servent de leurs frontières pour protéger leur économie.
 Il n’y a aujourd’hui que l’Union européenne qui impose la suppression de toute protection au nom de ses dogmes de la « libre circulation » et de la « concurrence libre et non faussée ».
Le Front national défend un projet cohérent et propose aux Français un protectionnisme complet qui ne se limite pas aux considérations économiques.
 La maîtrise de nos frontières doit aussi servir à protéger notre identité en permettant de contrôler l’immigration, d’ouvrir ou bien de fermer notre porte.
 Le protectionnisme que nous proposons est donc un protectionnisme économique et social, environnemental, mais aussi culturel, et même désormais sanitaire, compte tenu des risques liés à certaines épidémies.
Et si Juliette Méadel s’inquiète tant que ça pour son si précieux téléphone, qu’elle se rassure.

Les « sans-dents » français seront capables d’en fabriquer, eux aussi, dans les usines qui ne manqueront pas de rouvrir – enfin ! – dans notre pays, la réindustrialisation étant la conséquence d’une politique protectionniste efficace associée à un véritable patriotisme économique.
 

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