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lundi 20 avril 2015

François Hollande lance sa campagne pour 2017 sur Canal+


 
 
Le 20/04/2015
 
 
La France est ruinée, divisée, voire en état pré-insurrectionnel ? Aucune différence pour l’ancien maire de Tulle, ce n’est pas ça qui compte. Seule importe la conservation du poste suprême des institutions de la Ve République : la présidence.
 
Le matin, en se rasant, François Hollande ne pense qu’à ça.
 Être réélu.
La France est ruinée, divisée, voire en état pré-insurrectionnel ?
 Aucune différence pour l’ancien maire de Tulle, ce n’est pas ça qui compte.
 Seule importe la conservation du poste suprême des institutions de la Ve République : la présidence.
 Toute sa vie durant, l’homme s’est battu pour cet objectif, il y était destiné et ce ne sont pas quelques « couacs » qui vont entamer sa détermination.
 Quinze jours avant le troisième anniversaire de son élection, François Hollande a devancé les bookmakers de la vie politique nationale en lançant prématurément sa campagne pour 2017.
 François Hollande aimerait connaître le même destin que son maître, François Mitterrand.
D’ailleurs, ses « communicants », bien mis et ambitieux, ne s’y sont pas trompés et ont choisi l’émission « Le Supplément » sur Canal+ pour améliorer son image ; à la manière de l’interview qu’avait donnée l’autre président socialiste à Yves Mourousi en 1985.
 Le but est simple : donner une image tendance et urbaine à François Hollande, « casser les codes » d’une communication présidentielle perçue comme rigide.

Le « storytelling » à l’américaine est bien rodé et complaisamment servi par une bande d’animateurs « trublions » censés mettre le Président en difficulté.
 Cela ressemble un peu à ces matchs de catch professionnels dans lesquels le champion est mis en danger mais finit toujours par l’emporter contre le « méchant ».
Dans cette émission, le rôle de l’adversaire honni était bien évidemment tenu par le Front national.
 Un reportage illustrait la montée du vote patriotique, accompagné comme à l’accoutumée de musiques anxiogènes et d’entretiens soucieux.
L’électeur du Front national est un patient pour le psychiatre François Hollande, il est aussi une bête curieuse pour le journaliste hipster de la quatrième chaîne.
Super Président l’a en effet rappelé : « Le Front national est dans la République, mais n’est pas républicain. »
Allez vous faire soigner par le parti sociétaliste, vous êtes atteints d’une maladie honteuse pour les clercs.
 Vous êtes hérétiques car vous voulez être les maîtres de votre destin. Sur le fond, le Président était gêné aux entournures.
Il faut dire que son bilan ne plaide pas pour lui.
Quelles sont les réformes passés depuis son élection ?

La ratification du pacte budgétaire qui nous a ôté notre capacité souveraine à décider seuls ce que l’État peut faire de ses recettes fiscales.

 Le mariage entre personnes de même sexe ouvrant la porte à la GPA et à la PMA.

L’insécurité chronique renforcée par un laxisme judiciaire institutionnalisé.

 L’enterrement de notre système éducatif traditionnel avec la promotion de la théorie du genre et la fin des enseignements du latin et du grec.

La déréglementation de professions historiques pour satisfaire les intérêts des grands groupes anglo-saxons.

La vente de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

 La flambée du chômage.

 La spirale infernale de la dette à mettre en perspective avec les milliards versés pour l’immigration clandestine et l’AME.

L’insécurité culturelle.

Une immigration totalement incontrôlée et déstructurante.

 Le grand plan « contre le racisme et l’antisémitisme » qui ne servira qu’à maintenir sous perfusion des associations pratiquant le chantage communautaire.

 La surveillance généralisée des citoyens avec la loi renseignement qui ne permettra pas de lutter efficacement contre le terrorisme islamiste gangrenant notre pays et le monde dans son ensemble.

 Je m’arrête là, car la liste est sans fin.
Qu’a proposé François Hollande aujourd’hui ?
 Rien de plus que la continuation de cette politique désastreuse.
Pour lui, la France est une idée ; probablement celle d’après débarrassée de son histoire.

Nous pensons que la France est bien plus que cela ; c’est-à-dire, et avant tout, un être propre.

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