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jeudi 16 avril 2015

L’intégration à la française, c’est l’intégration à l’envers


 
 
Le 16/04/2015
 
Pour le Français Farid, l'islam lui a apporté "la sagesse". Quant à la maman convertie, elle enseigne l'arabe et la religion à leurs enfants. On ne sait jamais, "ils iront peut-être étudier en Égypte ou en Arabie saoudite, et parce qu'au paradis, on parle arabe".
« La vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohammed », s’exclamait Martin Hirsch, en 2010.
Cinq ans plus tard, son souhait, chez cette famille roubaisienne, est exaucé.
« Zone interdite » sur M6, le 12 avril, présentait « Quartiers sensibles », où à Roubaix, dans le quartier du Pile comme aux Mureaux, se côtoient misère, solidarité, chômage, communautarismes, mères de famille nombreuse sans père(s), et trafics.
Et c’est à Roubaix que nous rencontrons une famille ch’timi convertie à l’islam, qui fait partie des 3.500 Français, chaque année, qui embrassent la religion musulmane.
 Kevin est devenu Farid et porte le qami.
 Farid est marié à Inès, convertie aussi, qui porte la burqa.
Le couple a sept enfants, tous portent un prénom musulman, et deux d’entre eux sont inscrits dans une école musulmane Montessori – créée par deux Françaises converties – pour 2.000 euros par enfant et par an.
 Un lourd budget, dit Inès.
Et Farid d’expliquer les raisons de sa conversion pour « éviter pas mal de problèmes au niveau de la délinquance ».
 Ce qui n’est manifestement pas le cas pour d’autres jeunes de ces quartiers pour qui il n’y a « pas d’autre choix que de dealer ou de voler » puisqu’il n’y a « rien pour nous, y a que pour les Français ».
 Dealer ?
Ca rapporte « entre 150 et 200 euros par jour ».

Pour le Français Farid, l’islam lui a apporté « la sagesse ».
Quant à la maman convertie, elle enseigne l’arabe et la religion à leurs enfants.

On ne sait jamais,

« ils iront peut-être étudier en Égypte ou en Arabie saoudite, et parce qu’au paradis, on parle arabe ».

Alors que Canada, Australie, États-Unis, Angleterre ou même l’Amérique du Sud sont généralement les pays de prédilection des jeunes futurs expatriés, l’hypothèse émise d’un pays islamique choisi par ses enfants en dit long sur la force de la conversion de la maman ch’ti.
Mais l’heure de la prière sonne sur le téléphone portable, et la maman de surveiller Ibrahim, son aîné d’environ 10 ans, pour les ablutions.
 Un rituel dont il convient de respecter scrupuleusement les onze étapes.

 Qu’en pense Vincent Peillon, pour qui la religion catholique « religion d’oppression » « empêche de construire « un pays de liberté » ?

Surtout, une famille convertie aussi respectueuse de ces nouveaux préceptes est-elle en conformité avec la laïcité portée en étendard par son successeur Najat Vallaud-Belkacem ?

 Au fond, entre le quartier où tous les commerces sauf la pharmacie sont halal, que communautarismes assumés, dégradations volontaires, trafics de drogue, bagarres et autres rodéos pétaradants ont abouti à pousser hors leurs quartiers les Français de souche et de cœur, il n’y reste plus – parmi eux – que ceux retenus par des motifs économiques ou familiaux.

 Alors, si la conversion à la religion dominante, pour certains, n’était pas, pour beaucoup, une façon de se soumettre à ce nouvel environnement ?

 Ce que Martin Hirsch, un visionnaire, appellait « une vraie intégration »

On se demande alors si par sa « politique de peuplement », son acceptation de construire 2.500 mosquées supplémentaires, le gouvernement Valls ne nourrirait pas quelques arrière-pensées.

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