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jeudi 27 août 2015

Migrants : pour la patronne des écolos, tout le monde peut venir

                                                    
Illustration : @JeuneAthena
 
Le 27/08/2015
    
     
Mme Cosse n’est malheureusement pas isolée. Combien de "bien-pensants" vivent, comme elle, dans un monde utopique déconnecté du réel ?
   
Mme Cosse, présidente de la nébuleuse écologiste EELV, a fait très fort.
Prenant l’exemple du Liban où le nombre de réfugiés dépasse le quart de la population, elle en conclut que, la France étant un pays extrêmement riche (sic), elle a de fortes capacités d’accueil et peut accueillir tout le monde.
 Donc, tous ceux qui souhaitent s’installer chez nous le pourraient !
Cela me laisse pantois.
Si la France comptait proportionnellement autant de réfugiés que le Liban, nous en aurions 16 millions !
Vous imaginez le chaos…
Ensuite, prendre l’exemple sur le pays du Cèdre est vraiment malvenu. Le Liban n’a pas les réfugiés à sa charge.
 Ce sont des organismes dépendant de l’ONU qui s’efforcent de les loger (sous des tentes), de les nourrir et de les instruire – précisons : dans des conditions précaires.
 Les 225.000 descendants de Palestiniens chassés par la guerre de 1948 s’entassent dans des camps sordides qui échappent totalement au contrôle du gouvernent libanais.
Ces réfugiés, qui ont l’interdiction de s’installer hors de ces camps, viennent seulement, après 60 ans de présence, d’obtenir les droits civiques de base, c’est-à-dire l’autorisation de travailler et l’accès à la Sécurité sociale.
On ne leur a donné ni le droit de vote, ni la nationalité libanaise.
La présence des Palestiniens (la première vague de réfugiés) a, du reste, engendré la terrible guerre du Liban.
 Guerre qui n’est pas tout à fait terminée et qui connaît de temps à autre des résurgences sanglantes.
Depuis, le nombre de réfugiés a été multiplié par 5 en 4 ans ; les Palestiniens doivent maintenant se serrer dans leurs minuscules enclaves pour faire place aux nouveaux venus.
Le conflit syrien s’est exporté, puisque les diverses factions de réfugiés pro ou anti-Assad se font la guerre sous l’œil impuissant de l’armée libanaise.
Mais revenons à la France.
Bien entendu, pour Mme Cosse, ce n’est pas l’ONU mais la France qui devra loger les réfugiés dans des habitations décentes, les nourrir et leur verser des allocations (RSA), comme si nous ne connaissions pas chez nous des « poches » de pauvreté.

Comment notre budget et notre Sécurité sociale à l’agonie pourront-ils le supporter ?
 Faudra-t-il, comme cela est arrivé à Paris, où des migrants ont pris sans vergogne les repas préparés pour des personnes âgées, réorienter les aides actuelles vers les nouveaux venus, au détriment de ceux qui sont nés et/ou ont travaillé sur le sol français ?
Mais sans doute Mme Cosse ne va-t-elle pas assez loin !
Comme les tarifs des passeurs sont élevés et que la traversée vers l’Europe est périlleuse, offrons à quiconque en fait la demande un billet d’avion pour venir s’installer chez nous.
Mieux : comme l’éloignement de sa terre natale est préjudiciable à un être humain, pourquoi obliger un réfugié économique à venir chez nous ?
Pourquoi ne pas lui verser directement chez lui le RSA ?

Mme Cosse n’est malheureusement pas isolée.

 Combien de « bien-pensants » vivent, comme elle, dans un monde utopique déconnecté du réel ?

1 commentaire:

  1. Pauvre POUF... Elle me dégoutte, elle me donne envi de vomir avec des paroles pareilles

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