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vendredi 26 février 2016

Le remaniement a coûté 250 000 euros rien qu'en frais de déménagement


Mis à jour le , publié le
 
Le gouvernement Valls III pose à l'Elysée, le 17 février 2016.
 
Le gouvernement Valls III pose à l'Elysée, le 17 février 2016. (YANN KORBI / CITIZENSIDE.COM)
 
Le jeu des chaises musicales n'a pas été que politique : il a également été logistique, détaille "Le Canard enchaîné".
 
Derrière le remaniement ministériel, les retours au gouvernement et les arrivées parfois surprenantes, il y a un coût.
Un coût non pas seulement politique mais également logistique.
Le Canard enchaîné affirme, dans son édition du mercredi 24 février, que les différents déménagements liés au remaniement ont coûté environ 250 000 euros.
Une estimation communiquée par le secrétariat général du gouvernement, précise l'hebdomadaire satirique.
Plusieurs ministres ont été contraints de changer de locaux à la suite de l'annonce du nouvel exécutif.
 L'Opinion avait déjà expliqué que Jean-Michel Baylet, ministre de l'Aménagement du territoire, avait réussi à déloger Emmanuelle Cosse, la nouvelle ministre du Logement, du cossu hôtel de Castries,
dans le 7e arrondissement de Paris.

 Effet domino
 
Le Canard enchaîné indique aussi que la ministre de la Santé Marisol Touraine, après avoir perdu ses attributions liées aux droits des femmes et vexée de ne pas avoir été nommée à la Défense, a "fait savoir à la nouvelle secrétaire d'Etat Laurence Rossignol qu'elle ne pouvait demeurer au 17 avenue Duquesne".
La nouvelle ministre de la Famille, de l'enfance et des Droits des femmes s'est donc installée à l'hôtel Le Play, boulevard Saint-Germain, dans le 7e arrondissement.
 
Problème : Matthias Fekl, secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur et du Tourisme, y était installé depuis décembre.
Il a donc dû refaire ses cartons, une seconde fois en seulement deux mois, pour prendre ses quartiers à Convention, précise Le Canard enchaîné.

Effet domino : les bureaux étaient déjà occupés par 150 personnes, "une partie de l'Inspection générale du Quai d'Orsay, la Direction générale de la mondialisation et une poignée 'd'ambassadeurs thématiques'", détaille l'hebdomadaire.

 Autant de personnes qui ont dû trouver un autre lieu de travail.

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