Le président non élu de la Commission européenne, le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a prévenu les partisans britanniques du « Brexit » que l’Union européenne mènerait la vie dure au Royaume-Uni s’il « désertait » l’Union à l’issue du referendum prévu le 23 juin par le gouvernement conservateur de David Cameron.
« Les déserteurs ne seront pas accueillis à bras ouverts », a lancé M. Juncker, dans un entretien au quotidien Le Monde, paru vendredi.
Les anglais n’ont jamais apprécié qu’on leur dise des choses de ce genre.
La rupture devient de plus en plus possible; les indécis ne comprenant pas que la Commission européenne, composée d’une brochette de politiques repêchés pour la plupart dans leur pays, se permettent d’intervenir de cette façon dans le processus démocratique, qui, de plus, a été décidé par Cameron lui-même, chaud partisan du maintien dans l’Union.
Mais pour qui se prend Juncker!?
Pendant 19 ans, il a dirigé le département des Finances de son petit pays et a été Premier ministre.
C’est lui qui a magouillé impunément avec les grandes entreprises, en leur offrant un « deal » qui contournait la législation fiscale européenne, à chaque fois pour attirer les centres de décision au Luxembourg.
Au lieu de diriger la Commission, Monsieur Juncker devrait être devant les tribunaux!
Pendant ce temps, la même Commission a préparé, à toute vitesse, un projet pour les états membres, de mécanisme permettant de suspendre très rapidement les exemptions de visas accordés à des pays tiers, sur fond d’inquiétudes autour de l’exemption réclamée par la Turquie.
Qu’à cela ne tienne. Jean-Claude Juncker et sa bande de Commissaires ont « hi-jackés » le processus démocratique.
Ils ont négocié dans notre dos, à nous, citoyens européens, pour accorder à la Turquie l’exact opposé de ce que demandent les Européens.
Pas d’élection, pas de referendum sur le sujet, pas de consultation des citoyens, plus de démocratie en Europe.
Il faut attraire M. Juncker devant les tribunaux pour l’illégalité des décisions qu’il a prises, en tant que patron du gouvernement luxembourgeois, qui rendent nos états exsangues et permettent à des multinationales gigantesques de ne pas payer un radis d’impôt en Europe.
Les méthodes et le discours de M. Juncker sont devenus inacceptables.
C.T.
lepeuple.be
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