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mardi 7 novembre 2017

Danièle Obono, Houria Bouteldja, Sonia Nour : ces femmes qui insultent la France

 
 
Chard Obono                        
    
Danièle Obono, Houria Bouteldja, Sonia Nour. Ces trois femmes ont en commun de haïr la France et de l’insulter.

Elles se soutiennent mutuellement. Islamo-collabos, racistes et antisémites, elles tiennent des propos criminels voire dangereux. Comme la négation de la radicalisation ou l’apologie du terrorisme islamiste. De qui accepterait-on de tels « dérapages » répétés ? 
Danièle Obono plaît beaucoup aux médias.
Après avoir affirmé que le comportement d’un chauffeur de bus qui refuse de conduire un bus souillé par les mains d’une femme ne relève pas de la radicalisation islamiste (voir l’interview de Ghislaine Dumesnil qui lui répondait dans Présent du 3 octobre), Obono va encore plus loin et fait corps avec la racialiste Houria Bouteldja.
Dimanche au micro de Radio J, la députée de la France Insoumise s’est lancée dans une défense enflammée de la femme porte-parole des Indigènes de la République (PIR) qui s’est illustrée à de multiples reprises, par ses déclarations communautaristes mais aussi antisémites et homophobes.
« Je considère Houria Bouteldja comme une camarade, c’est dans le mouvement antiraciste que je l’ai connue, c’est dans ces luttes-là que l’on s’est battues. »
Que pense Mélenchon de la substitution du concept de la lutte des races à celui de la lutte des classes et de la complaisance à l’égard des thèses racistes et antisémites ?
On aimerait bien l’entendre là-dessus.
Leurs « martyrs »
 
La justice vient d’ordonner la réintégration à la mairie de la Courneuve de Sonia Nour, militante communiste et collaboratrice du maire PCF.
Elle avait été suspendue par le maire Gilles Poux, après un tweet qualifiant l’auteur de l’attaque de Marseille de « martyr ».
 
Le 2 octobre, au lendemain de l’égorgement au couteau de Mauranne et Laura par un djihadiste se revendiquant de l’Etat islamique, Sonia Nour écrivait : 
« Quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation Bla Bla Bla…. Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours, on l’entend moins votre grande gueule. »
Le tribunal administratif de Montreuil a ordonné qu’elle soit réintégrée dans ses fonctions, « jusqu’à ce que le tribunal statue sur le fond de l’affaire ».
Sonia Nour va donc pouvoir continuer à faire entendre son discours islamo-indigéniste dans nos banlieues et nos cités.
Elle qui se présente sur son compte Twitter comme une « militante décoloniale », accusant la France qu’elle « emmerde » selon ses propres termes, d’être « raciste, patriarcale, psychophobe, bourgeoise, communautaire, consanguine et maltraitante ».
Thèses ordinaires des Indigènes de la République.

Houria Bouteldja est d’ailleurs montée au créneau pour défendre Sonia Nour dénonçant « des méthodes expéditives et lâches » contre elle.

Et maintenant la députée Obono monte au créneau pour défendre Bouteldja et la boucle est bouclée.
 
En qualifiant de « martyr » l’assassin de Maurane et Laura, outre l’ignominie de ces propos à l’égard des familles des victimes, c’est pour apologie du terrorisme que Sonia Nour doit être traduite en justice.
Elle nous expliquera ce qu’il y a d’héroïque et de saint à égorger des jeunes femmes de 20 ans, à massacrer 130 personnes dans une salle de concert, à lancer un camion tueur sur une foule d’innocents ou à mettre une balle dans la tête d’une petite fille juive de huit ans.
 
Caroline Parmentier
 
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 8 novembre 2017
 

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