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dimanche 11 février 2018

Le tueur beauvaisien ne sera pas jugé


 
Fissenou Sacko habitait dans le quartier Saint-Jean à Beauvais.


Fissenou Sacko habitait dans le quartier Saint-Jean à Beauvais.
Par Gauthier Lecardonnel |


Fissenou Sacko, 26 ans, ne sera sans donc jamais jugé après avoir tué quatre personnes fin décembre 2016 dans la Drôme et dans le Vaucluse.
Le Beauvaisien, qui souffre de psychose, a fait l’objet d’une contre-expertise psychiatrique qui confirme son premier examen : vu son état mental au moment des faits, les médecins pensent qu’il doit être déclaré irresponsable.
Pour l’heure, le dossier n’est pas encore bouclé.
«  Nous allons voir avec les familles des victimes si nous allons demander ou pas une autre expertise  », réagit Me Alain Fort, avocat de parties civiles.

Né le 11 décembre 1993, Fissenou Sacko, qui a notamment été scolarisé au lycée Roberval de Breuil-le-Vert (Oise) habitait chez ses parents, dans le quartier Saint-Jean à Beauvai

Une plainte va être déposée contre l’État 

Le 25 décembre 2016, il prend le train depuis l’Oise.
Il est débarqué d’un TGV en gare de Valence. Sa folie meurtrière va alors commencé.
En quelques heures, il tue une dame de 80 ans à Chabeuil, puis, quelques kilomètres plus loin, il retire la vie à un couple de retraité de 75 ans.
Peu après, il blesse grièvement le gérant d’un supermarché au couteau, puis tue à coups de pierre une personne de 65 ans.
Pour les familles des victimes, les conclusions des expertises sont un coup dur : «  Elles souhaitaient avoir un procès  », commente Me Alain Fort.
L’avocat souligne que la psychose chronique schizophrénique, dont souffre le Beauvaisien, a été aggravée par sa consommation quotidienne de drogue.
«  Car ce jeune homme s’est volontairement drogué, il savait que cela provoquait chez lui de la violence  », rapporte l’avocat.
Reste que du côté des familles des victimes, on n’en restera pas là.
Selon elle, des responsables « devront répondre de leurs erreurs ».
Une plainte va être déposée contre l’État.
Fissenou Sacko avait été débarqué du TGV parce qu’il avait agressé des passagers.
Il avait été interpellé avant d’être hospitalisé dans un hôpital psychiatrique.

Il avait quitté l’établissement sans difficulté quelques heures plus tard.
GAUTIER LECARDONNEL
 

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