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samedi 17 février 2018

Limitation à 80 km/h : c’est l’économie qu’on cherche à ralentir – un peu comme l’OCDE

Limitation 80 km ralentir économie OCDE

  

La limitation de 80 km/h sur les routes, une mesure qui s’inscrit dans le plan de désindustrialisation

L’expérimentation a duré de juillet 2015 à juillet 2017 sur un total de 86 km entre Vesoul et Rioz, Crozes et Hermitage-Valence, Auxerre et La Charité-sur-Loire.
On a compté, sur la période de juillet 2015 à décembre 2016, 18 accidents, pour 20 blessés légers, vingt hospitalisés et trois morts.
De janvier 2014 à juin 2015, une même durée, on enregistra 22 accidents, sept blessés légers, 29 blessés hospitalisés et trois morts. Où sont les vies sauvées ?
Surtout, où sont les mesures qui auraient pu et dû être prises pour mettre fin à la dangerosité de ces routes, tellement bien connue qu’elles servent de thermomètre de la mortalité routière ?

Du côté du gouvernement, on conteste les conclusions de 40 millions d’automobilistes en affirmant que l’expérience n’a pas de valeur statistique.
Mais alors, à quoi a servi l’étude ?
A jeter l’argent par les fenêtres pour avoir des résultats inexploitables ?

Si l’on tient si idéologiquement à cette mesure, au point qu’Edouard Philippe a expliqué être prêt à être « impopulaire » et à supporter la mauvaise humeur des Français, ce n’est pas pour sauver des vies.
Sans quoi on commencerait peut-être à s’intéresser aux 220.000 victimes annuelles de l’avortement légal.
Et ce n’est sans doute même pas seulement pour faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. Cela s’inscrit dans les objectifs des environnementalistes qui voient en l’homme et en son activité mais aussi sa présence le principal ennemi de la nature.
 
Ralentir l’économie en France : ce ne sera pas perdu pour tout le monde

Il est vrai aussi que sans aller jusqu’à vouloir réduire la présence humaine sur Terre, le pape François appelait de ses vœux dans Laudato si’ l’apparition d’hommes politiques capables de prendre des mesures qui ne plairaient pas, sans penser d’abord à leur réélection, pour se mettre en route au service de la grande lutte contre le CO2.

Mais cela va encore plus loin, puisque – cela n’est pas caché – l’on tient les pays développés pour coupable de la majorité des activités qui le causent, ce fichu « réchauffement » qui s’accompagne de tant de neige et de glace, en leur inventant un devoir de « solidarité » à l’égard du tiers-monde qu’il s’agit de promouvoir en organisant la « décroissance » dans les pays riches.
Transferts de fonds socialiste : c’est vieux comme le marxisme.

A vrai dire, la lutte contre le changement climatique sert surtout de prétexte pour faire avaler cette pilule.
Lorsqu’on a commencé à faire de la Chine « l’usine du monde », en ralentissant d’autant l’activité industrielle en Europe, il n’était pas encore question de climat.
Mais le lent démantèlement des vieilles nations chrétiennes d’Occident était déjà en route.

Décroissance, décroissance.
Nos pays sont aussi ceux qui souffrent d’un chômage supposément insurmontable, pendant que les banques centrales concernées mettent une chape de plomb sur l’économie en fixant arbitrairement l’inflation à 2 % qui d’ailleurs n’est plus atteint du fait des manipulations, empêchant les salaires et le reste de décoller.
 
L’OCDE veut plus de taxes sur l’énergie : l’élément vital de l’économie

L’OCDE vient d’en remettre une louche en réclamant encore plus de taxes sur les énergies « non renouvelables » dans les économies développées alors qu’elles pèsent déjà si lourd pour les entreprises et les ménages.
Même en dehors de la taxation directe du carbone, les taxes répertoriées dans 42 pays de l’OCDE et du G20 entre 2012 et 2015 (ils représentent 80 % de l’utilisation globale de l’énergie), l’organisation estime qu’elles sont presque toutes trop faibles pour « aider à combattre le réchauffement », et ce notamment pour le charbon et le diesel.

C’est toujours la même histoire.
En augmentant ou en promouvant l’augmentation des charges dans les pays les plus développés, on fausse encore un peu plus la concurrence vis-à-vis du « Sud ».
On prône encore plus de ralentissement dans les pays occidentaux.
Toutes ces choses vont dans le même sens : peut-on vraiment croire à un hasard ?

Anne Dolhein

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