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dimanche 20 mai 2018

L’Union Européenne mord les mains qui la nourrissent, et on aime ça…

 
 




N’est-elle pas toute puissante, forte de la légitimité des gourdiflots qui lui cèdent notre souveraineté à répétition ?

Quand on sait d’où vient l’Union européenne, on croit rêver en apprenant que la France est poursuivie en justice par la Commission européenne auprès de la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne) au motif qu’elle n’aurait pas procédé aux efforts « suffisants » contre la pollution de l’air (notamment au dioxyde d’azote).
Sur le fond de l’affaire, il se trouve que la France a fait l’objet de plusieurs avertissements, ces dernières années, concernant des dépassements « répétés » de pollution au NO2 (dioxyde d’azote) dans plusieurs agglomérations.
« Elle n’a pas pris la mesure pour protéger la santé de ses concitoyens », nous dit-on.
La Commission européenne a, ainsi, menacé la France à de nombreuses reprises de porter l’affaire devant la CJUE.
Qu’on se le dise, la situation serait cocasse si ces mascarades politico-judiciaires ne se faisaient pas avec notre argent.
Concrètement, une institution simili-démocratique, qui se dandine allègrement sous nos yeux sans qu’on ne puisse vraiment la maîtriser, se croit désormais dotée d’assez de pouvoir pour nous l’éclabousser à la figure.
Si Commission européenne il y a, n’est-elle pas mandatée par les États, eux-mêmes garants de « citoyens européens » ?
La Commission toute bureaucratique, qui ne rend de compte à personne, vit avec l’argent des contribuables, c’est-à-dire le nôtre.
Cette Commission (que l’on paie, et grassement) mandate alors des personnes (qu’ils paient de notre argent) pour contrôler nos taux de dioxyde d’azote afin de veiller à notre santé (je suppose que nous devons la remercier pour ça).
Si ça lui chante de gaspiller nos sous à mesurer les taux de NO2 de nos métropoles les jours de canicule, c’est son affaire (quoiqu’un peu la nôtre).
Subséquemment, elle fanfaronne, un rapport de l’OMS sous le bras, pour sermonner l’Europe entière en matière de pollution.
On évitera de lui gâcher ce plaisir, c’est sa seule compétence : produire des rapports, dire le bien et le mal, et blâmer des gens qui avaient oublié qu’ils la payaient pour ça.
Si on lui enlève cette activité passionnément altruiste, il est probable qu’elle produirait des rapports sur le manque de rapports pour dire le bien et le mal pour nous-mêmes.
Elle serait même capable, bougresse insatiable, de nous condamner pour cela.
En substance, elle sert surtout à nous assener des vérités outre-Atlantique, plus encore quand elle se fringue d’instances supposées internationales.
Mais n’est-ce pas le comble, quand cette Commission européenne, qui ne se gaverait pas d’autant de notre argent sans nous-mêmes, en vient à poursuivre les États qui la nourrissent ?
Nous savons, bien sûr, qu’elle s’en contrefiche ; n’est-elle pas toute-puissante, forte de la légitimité des gourdiflots qui lui cèdent notre souveraineté à répétition ?

Ce qui se conçoit bien s’énonçant clairement, voici que mon argent (et le vôtre) sert à payer des gens qui produisent des règles (souvent tatillonnes, parfois vraiment stupides), puis d’autres gens qui en contrôlent la teneur dans notre pays.

Ensuite, ils nous tapent au mieux sur les doigts, en nous imposant des amendes, à moins qu’il ne faille en référer au tribunal de l’Europe (la CJUE), que l’on paye également de nos deniers.

Alors, quand un État est condamné à une amende, je vois mal quels sous autres que les nôtres pourraient bien l’en acquitter.

La Commission européenne aura beau prétexter que c’est pour notre bien, combien de temps, encore, allons-nous raffoler de nourrir les mains qui nous fessent et nous détroussent ?

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